I have received your Letter of Yesterday and I wish it were in my power to give you a Sattisfactory answer, and to remove all your apprehensions for the fate of your Friends. but it is not I have not any reason however to increase them as I have not received from America any Intelligence like that you mention to me. If the Article of the 15 of August from N Y—which you Saw, was in an American Gazette, there would be more foundation in it, for your fears, than if you Saw it only in an English Gazette, where Forgery is So constant and ingenious a Writer, that it is Sometimes difficult to distinguish his Paragraphs from those written by Truth— There is no Subject upon which more political Invention is employed than this of Emigrants and Emigrations to America, they seem to be sensible of the Happiness enjoyed in that Country, from the plenty of Land Constant employment, abundance of Provisions, and other circumstances, as to be affraid that these three Kingdoms will be depopulated, by all the Inhabitants crossing the Atlantick.

To discourage the People from Such thoughts they hesitate at no falshood whatever.— They have no regard to the feelings of friends upon such occasions— I Sincerely hope that this may be a fiction and your friends Safe and Happy

Let me just add that I wonder that Emigrants from Europe should be fond of pushing out into the Wilderness—beyond the Utmost Limits of our settlements when they might provide for themselvs much better, in the oald settled Parts of the Country where the Inhabitants are numerous and there is no danger of Indians or any other Enemies

I have the Honour to be Sir Yrs. &c &c—

Je dois réponse aux honorées vôtres des 1er. & 10 du court.

J’écris ce fois à Mr. Cerisier afin de savoir pourquoi l’insertion n’a pas encore été faite de la piece que j’ai envoyée il y a 12 à 15 jours 622à Mr. Luzac, & pour le presser de me renvoyer l’original & sa traduction imprimée, pour pouvoir vous retourner le tout selon vos ordres.1

J’ai fait grand plaisir Aux Amis, en leur lisant les beaux complimens que vous avez eu la bonté de me com̃uniquer, & qu’ils ont très-fort goûtés, ainsi que moi-même. Nous avons tous senti la multitude d’idées renfermée dans les trois premiers, & l’extrême simplicité du dernier. Tous font bien leurs complimens à votre Exce. ainsi que Mr. De Sanafé à qui j’ai expliqué ce qui le regarde dans votre Lettre du 20.

Je vous remercie, Monsieur, de la boñe nouvelle de l’arrivée de Mr. votre fils; com̃e aussi de celle de Mr. Franklin, à qui vous voudrez bien acheminer dans votre premier paquet la ci-jointe, qui est le juste retour d’une d’adieu qu’il a eu la bonté de m’écrire au mois de Juillet, en partant de Paris.2

Nous partageons sincerement le plaisir de la bonne santé & société dont vous jouissez avec Mesdames Adams, à qui nous présentons nos homages.

Je ne suis pas surpris des difficultés que recontre l’affaire dont vous me parlez. Si ce qui leur arrive ici ne les rend pas plus traitables avec vous, je ne saurai plus qu’en penser.

Mr. H——s continue de supposer que je n’existe pas. Je dois continuer de supposer de mon côté qu’il ne veut pas me connoître. Il me connoît pourtant: car Jeudi passé il sut fort bien dire mon nom à quelqu’un qui le lui demandoit, à un grand Souper que donnoit Mr. le Cte. de Maillebois, & dont j’avois l’honneur d’être. On vint me le dire à l’oreille un instant après. Je ne parle de cela, au reste, que parce que je crois qu’il est bon, Monsieur, que vous sachiez jusqu’aux minucies à cet égard, & aussi pour que je ne puisse jamais être taxé d’avoir manqué à mon devoir. Je suis avec grand respect, De Votre Excellence le très-humble & très-obéissant serviteur