Papers of John Adams, volume 12
1781-11-28
Depuis Samedi des affaires domestiques, et aussi quelques-unes des publiques, m’ont obligé à une course, qui m’a empêché de vous 94féliciter, plutôt de la Burgoyna de 2de., qui vient d’avoir lieu en Amérique. Je le fais aujourd’hui de tout mon coeur. Je jouis à la fois de ma joie, de celle des Etats-Unis, du Roi de France, de la vôtre de celle de tous les amis et gens de bien, à l’occasion de ce glorieux évenement; et aussi du désespoir qu’il cause aux ennemis. Je pars dans une heure d’ici pour La Haie, où les Etats d’Hollde. Se sont rassemblés aujourd’hui, et j’y resterai tant qu’ils y resteront, parce qu’ils y traiteront l’affaire interessante de la démarche d’Amsterdam contre le Duc, qui une fois décidée, applanira le chemin à d’autres plus graves et plus générales. Je compte d’apprendre en arrivant le consentement de la Zélande à l’emprunt des 5 millions.1
Quand l’Assemblée se séparera, alors je profiterai de votre obligeante invitation, Monsieur; et nous causerons ensemble auprès de votre feu, de bien des choses qui vous plairont. En attendant, je vous souhaite continuation de bonne santé, et suis avec le plus sincere respect, Monsieur Votre très humble & très obeissant serviteur
1781-11-28
Since Saturday, my domestic affairs, as well as some of my public ones, have prevented me from congratulating you on the second Burgoynization in America. Today I do it with all my heart. I rejoice at once in this glorious event for myself, for the United States, for the king of France, for you, and for all friends and good people. Also I rejoice in the despair it will bring our enemies. I am leaving for the Hague in an hour, where the States of Holland are reconvening today. I will stay there as long as they are in session because they are discussing the interesting matter of Amsterdam’s demarche against the duke, which, once decided, will clear the way for more serious and general topics. When I arrive, I hope to learn of Zeeland’s approval of the loan for 5 million.1
When the assembly adjourns, I will take advantage of your kind invitation, sir, and we will chat by the fire about anything you choose. Meantime, I wish you continued good health, and I remain with the most sincere respect, sir, your very humble and very obedient servant
John Laurens negotiated a ten million livre (five million florin) loan for the United States that was to be guaranteed by France and raised in the Netherlands. See Laurens’ letter of 28 April, note 3 (vol. 11:295–296).