Papers of John Adams, volume 11

From C. W. F. Dumas, 10 February 1781 Dumas, Charles William Frederic JA

1781-02-10

From C. W. F. Dumas, 10 February 1781 Dumas, Charles William Frederic Adams, John
From C. W. F. Dumas
Honoured & dear Sir La haie 9 10. Janvier Fevr. 1781

Je suis encore inconsolable de la publication précipitée de la Résolution: car elle m'a fait manquer l'occasion d'une adresse toute belle et toute naturelle que j'aurois pu faire de votre part à certaine Cour par le moyen de son Ministre ici, et même de ménager une premiere entrevue entre vous et lui à cette occasion. L'A—— r de notre Allié1 pense comme moi. Il a approuvé la maniere dont j'ai tiré parti des debris de cette occasion manquée, ainsi que l'adresse dont je vous envoyai hier copie, et que je lui ai montrée ce matin.2 Du reste il pense comme vous, que si Vous Monsieur, ou quelque autre Plénipotentiaire Am. concluiez un Traité avec quelque Puissance, quand même elle ne seroit pas nommée dans vos pouvoirs, un tel Traité ne fût valable et confirmé par le C–; enfin que, Si en vertu de l'article 10 que vous citez, Sa Cour devoit faire l'invitation, il faudroit commencer par en requerir le R——.

Les Etats provinciaux d'Hollde. se sont séparés, et ne se rassembleront que Mercredi prochain en huit. Je puis donc, si vous le desirez, m'absenter d'ici et aller passer cet intervalle à Amsterdam, Soit chez vous, Soit chez Mr. De N——, qui m'invite. Permettez seulement que je vous découvre candidement l'embarras où je me trouve 139constamment, toutes les fois qu'il s'agit de voyager. C'est que la somme très-modique, qui m'a été allouée jusqu'ici pour vivre, et pour les fraix que le service des Etats Unis m'occasionne, ne me permet pas de faire souvent de ces voyages, malgré toute l'économie que je puis y mettre, Sans m'incommoder beaucoup, à moins que vous ne puissiez et vouliez prendre Sur vous, Monsieur, de mettre ces fraix-là, lorsque je vous en rendrai compte, à la charge du Congrès: car je ne puis les répéter de Mr. F—— n, qui m'a renvoyé à l'égard de toute augmentation ultérieure, à ce que le Congrès ordonnera de moi et de mon sort. Il seroit bon, cependant, que je pusse profiter de ces Intervalles, où il n'y a rien à faire ici, pour aller les passer à Amstm., sur-tout dans le temps que vous y êtes.

Entre nous, Mr. De N—— desire que j'aille chez lui pour lui aider (apparemment pour l'Impression) à un Emprunt qu'il va ouvrir, dit-il. Ayez la bonté de me marquer ce qui en est, sans faire semblant avec lui que je vous en aie écrit. Assurément, Si je puis être utile en cela, comme en toute autre chose, je Suis prêt à partir au premier ordre.

Mr. C—— a fait une vilaine faute dans la traduction de la Résolution. Il fait dire une fausseté au Congrès en traduisant comme S'il y avoit invited thereto, au lieu qu'il y a if invited thereto.3 C'est Mr. l'A——r de fce. qui me l'a fait remarquer: car je n'ai point lu le reste de la traduction, l'Ambr. ne pouvant me laisser cette Gazette, parce qu'il devoit l'envoyer en Fce. Quant au Minre. à qui j'ai fait remettre une Copie de cette Traduction pour sa Cour, il m'a fait remercier: mais je n'ai pu le revoir encore, parce qu'il S'est trouvé tous ces jours fort occupé. Et d'ailleurs, je dois un peu ménager mes visites là jusqu'à ce que sa Cour soit décidée à la guerre: ce qui dépend de la conduite de celle de nos ennemis.

Je Suis avec un vrai & sincere respect Monsieur Votre très-humble & très-obéissant servit.

Dumas
C. W. F. Dumas to John Adams: A Translation, 10 February 1781 Dumas, Charles William Frederic JA

1781-02-10

C. W. F. Dumas to John Adams: A Translation, 10 February 1781 Dumas, Charles William Frederic Adams, John
C. W. F. Dumas to John Adams: A Translation
Honoured & dear Sir The Hague, 9 10 January February 1781

I am still disconsolate about the precipitous publication of the resolution. Because of it, I missed the opportunity to write, on your behalf, a fine and natural address to a certain court to be conveyed by its minister here, and beyond that to arrange an introductory meeting here between you and him on this occasion. The ambassador of our ally1 thinks as I do. He approved of the manner in which I took advantage of this missed opportunity, that is, the address I sent you yesterday and showed him this morning.2 Moreover, 140he agrees with you that if you or some other American plenipotentiary concluded a treaty with one of the powers, despite it not being listed among your powers, such a treaty would be neither valid nor confirmed by Congress; and finally, that if his court should issue an invitation under the terms of Article 10, which you cite, it would have to originate from a request to the King.

The provincial states of Holland have adjourned and will not reassemble until one week from Wednesday. I could therefore leave here, if you wish, and come to Amsterdam, where I could stay either with you or with Mr. de Neufville, who invited me. Allow me to tell you candidly of the predicament that I constantly find myself in when it comes to travel. The modest sum, which is allotted to me for living expenses and for expenses incurred in my service to the United States, does not allow me to take trips very often, no matter how frugal I may be, without a great deal of inconvenience. Perhaps if you could and would take it upon yourself, sir, to charge these costs to Congress, as soon as I give you an account of them, since I cannot ask Mr. Franklin who dismissed consideration of any further increase other than what Congress will allow for me and others in my position. In the meantime, it would be good if I could profit from these intervals, in which I have nothing to do here, by going to Amsterdam, especially when you are there.

Between us, Mr. de Neufville wants me to go to him in order, he said, to help him (apparently for the impression) with a loan he is going to open. Have the goodness to tell me what it is about, without letting him know that I wrote you about it. Assuredly, if I can be of any use in this matter, or in any other, I would be ready to leave immediately.

Mr. Cerisier made a terrible mistake in the translation of the resolution. He erroneously rendered Congress' words as invited thereto rather than if invited thereto.3 It was the ambassador of France who pointed it out to me. I hardly read the rest of the translation, because the ambassador could not leave me the Gazette since he had to send it on to France. As for the minister to whom I gave a copy of the translation for his court, he thanked me. But I have not seen him again since then because he is so busy these days. Moreover, I must be prudent about my visits until his court makes a decision about the war, which depends on the conduct of that of our enemies. I am with true and sincere respect, sir, your very humble and very obedient servant

Dumas

RC (Adams Papers); endorsed: “Mr Dumas ansd Feb. 12. 1781.”

1.

The French ambassador, the Duc de La Vauguyon.

2.

See the address to Prince Gallitzin enclosed with Dumas' letter of 9 Feb., above.

3.

The resolution as adopted by Congress read: “That the ministers plenipotentiary from the United States, if invited thereto, be and hereby are respectively empowered to accede to such regulations, conformable to the spirit of the said declaration, as may be agreed upon by the Congress expected to assemble in pursuance of the invitation of her Imperial Majesty” ( JCC , 18:905).