Je ressens une veritable Sátisfaction, en mettant aujourdhui la derniere main a un Ouvrage qui a commencé d’ètre entrepris a la Haye sous Vos auspices, et que Vous avés favorisé, Monsieur, de Vôtre mieux.1 Vous verrés par la lettre ci jointe que j’ai l’honneur de Vous adresser en commun avec Messieurs Vos Collegues, que le Roi n’a rien laissé desirer aux Etats de l’Amerique.2 Il s’agit actuellement que Vous aiés la bonté de faire mettre au net un Exemplaire du Traité dont nous sommes convenûs; j’en ferai autant de mon coté. Quèlque puisse ètre le plaisir que je me promettrais dans une entrevue, en renouvelant nôtre anciene connoissance, je crains cependant que les affaires du Roi m’attachant a la Haye S. M. ne préfère que l’echange se fasse par une voie sûre telle que le paquet des Ambassadeurs de L. H. P. Daignés Monsieur, m’accorder constamment une place dans Vôtre souvenir, et agréer les assurances de l’attachement inviolable autant que de la considération la plûs distinguée avec laquèlle j’ai l’honneur d’ètre / Monsieur, / Votre très humble et très obéissant / serviteur