Papers of John Adams, volume 14

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Enclosure

Explication

D’une medaille, dediée a Leurs Nobles Puissances, les Etats de Frise, par la Societé Bourgeoise établie à Leeuwarde sous la devise, Par Liberté et par Zéle.

On voit sur cette medaille un Frison habillé, selon le costume ancien et Caracteristique des Frisons entre le Flie et le Lauwers, ce qui designe que cette Nation libre est resté invariablement la Meme, poúr son Caractere original et son Amour pour la liberté, Ce Frison donne la main droite à la Republique des Etats Unis de l’Amerique, pour reconnoitre la liberté et l'independance de cette Republique, designées par le sceptre qu'elle foule aux pieds, et par les chaines brisées qui se trouvent à coté; pendant que, comme Elle N’est pas encore dans la possession paisible et tranquille de cette Liberté, quoique Elle en ait un présage ferme et assuré; Elle fixe ses yeux sur un Ange, qui descend d'en Haut, et lui presente le chapeau de La liberté, comme un don Particulier du Ciel.

Ce Frison s'etant appercu du Serpent caché sous l'herbe, refuse de la main gauche, la Paix particuliere que l’Angleterre lui offre. Le Leopard est l'embleme de ce Royaume.

Revers

Les Armes de la Frise soutenues par une Main qui sort d'un Nuage fixent d'abord l'attention reconnoissante sur la Providence particuliere du Ciel, par laquelle la forme de gouvernement, baze de la Liberté a encore été conservée jusqu'ici.

On lit au dessous

Aan de Staaten van Vriesland Ter dankbaare Nagedagtenisse van de Landsdagen in Febr: en Apr: 1782. Toegewyd door Vryheiden Yver. te Leeuwarden.

C’est a dire

Dediée Aux Etats de Frise en memoire reconnoissante des Diètes tenues en Febr: et Avr:

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MDCCLXXXII par la Société Boúrgeoise par Liberté et par Zèle à Leeúwarde.

Inscription par la quelle on donne a connaitre, que quoiqu'on ait sur tout exprimé dans la Medaille, la reconnaissance de la Liberté et de l'independance des Etats Unis de l’Amerique, ainsi que le refus de faire une Paix particuliere avec l’Angleterre, comme les deux Objets les plus importans, et sur lesquels les Etats de Frise ont donné l'exemple aux Etats des autres Provinces, on n'en a pas moins receu toutes les Resolutions prises aux dites Diètes avec l'approbation et les acclamations les plus parfaites.3